Architecture du vide.
Architecture du vide.
Ton visage , ton sourire .
De ma mémoire, par touches successives ,
Je recrée se rire explosif.
Impressionniste du passé,
Je travail les yeux fermés.
Mes mains _
Dans ce passé argileux.
Modeler ton corps, le déshabiller.
Par jeux, heureux.
Tes lourdes Doc’Martins d’abord.
Chaussures de soldat,
Pour tendre enfant roi.
(la) Vision de tes pieds nus,
Eclosion du soir
(et) L’émergence de ton pouvoir.
T’observer, ainsi devant moi.
Tes grands yeux prêt a me dévorer,
Sémaphores suralimentés,
Entraînant l’impossible retour au port.
Pêcheur perdu en pleine mer,
Je me rapproche du rocher de ton corps.
Pour m’échouer, enfin…
Revoir ces seins.
Lourds et ronds.
Landau poussé avec la désinvolture,
D’une enfant déjà mure.
Sur ta petite ossature si fébrile, tu arrivais à mettre,
Les seins d’une maman,
Le sourire naïf d’une enfant.
Les yeux dévoreurs d’un tigre curieux
Danseuse de ballet, marionnette habitée.
Evolution dans un ciel trop terrestre.
Tu étais mue avec grâce,
Par une énergie et une foie infinie,
En tes rêves d’adolescente rebelle.
